19/08/2011
Comme un flot de glace
Pendant que les dirigeants occidentaux continuent de détruire l'économie de leurs pays (mais sans verser une goutte de sang, quel progrès), les satellites travaillent. Un satellite est un défi intellectuel à deux étages.
Au premier étage, il y a la création du satellite : compte tenu de la constante de temps caractéristique de sa genèse, on est contraint de le concevoir bien des années avant qu'il soit accepté, budgeté et payé ; mais aussi bien des années avant que les outils et matériaux qui le constitueront soient disponibles, parfois même inventés. Selon les situations, on n'hésite donc pas à prévoir large, ou au contraire à prendre des précautions extrêmes ; cela explique en partie pourquoi certains satellites ne fonctionnent que quelques heures, alors que d'autres dépassent leurs caractéristiques de très loin dès la première seconde, et plusieurs années encore après leur mort théorique.
Au deuxième étage, il y a l'exploitation des données : le satellite a tellement bien travaillé qu'il donne des idées à un autre genre de scientifiques, prédateurs d'informations, qui proposent des idées surprenantes à faire avec les énormes masses de données qui continuent de dégringoler. Le top étant de coordonner plusieurs équipes de par le monde, qui vont se donner la main pour agréger des données qui n'étaient en rien prévues pour cela.
L'ESA nous propose ainsi la ligne de "partage des glaces" de l'antarctique.
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