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09/08/2019

The Last Fight

The Last Fight



Mankind’s Five Plagues


Many of us feel a lot of uncertainties accumulating; they may be serious or superficial, personal or global, but yes, they are many. Still, we (the Occident) live in the most prosperous, free and peaceful period of all our history. What could be so wrong?

Risk theory has it that one danger at a time can be tackled, thanks to the many abilities of man; two are more difficult, but then group action kicks in and problems can be beat. Three? We enter into real difficult problem-solving domain, and common knowledge says you have come too far into unpleasant territory, and you should find another route, or even get back. But five? No way.

All five plagues will not descend onto Mankind on the same day; still, on a historical scale, they will seem near simultaneous. They will be of very different strength and depth; but all will hurt us, and all have already begun.

Today a last means of rescue still remains; I see absolutely no-one, no political leader, no think tank, no great guru nor any layman suggesting it.


5: Depletion of reserves

4: Global warming

3: Environment destruction

2: Excessive demography

1: No decision



12:35 Publié dans Il n'y a plus d'espoir | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook |

27/06/2017

Michelle Obama et son chauffeur

Un beau jour, Obama, en son bureau assis,

Écoutait somnolent conseillers et amis,

Quand soudain, dans un fracas digne des Enfers, 

L'homme le plus puissant disparut de la Terre.

 

Et réapparut, en suivant, sur un nuage,

Devant son Créateur, qui lui dit sans ambages :

"Je suis las de cette humanité sans génie,

Sans sens ni direction. Entends-moi : Je renie

Cette expérience ridicule, et J'y mets un terme.

Dans trente jours, Ma décision est ferme,

Je supprime Terre, Soleil, et tout leur voisinage

Qu'on ne voie plus d'humains tantôt dans ces parages.

J'élimine aussi l'Enfer et le Paradis,

Tous désormais marqués de l'humaine infamie.

Va, et annonce cette nouvelle à ton peuple

Ou pas, peu me chaut, gens et chefs sont aussi veules."

 

Congédié, il revint, interloqué et pâle,

Dans l'ambiance apeurée de son bureau ovale.

Aux courtisans qui hurlaient comme agneau qui bêle,

Il dit : "Partez tous. Et mandez-moi ma Michelle."

A Michelle arrivée, Obama dit l'histoire,

Et la supplia de bien vouloir tout y croire.

 

"Ma mie", lui dit-il, "Votre avis si sûr m'importe

Bien plus que ceux de mes conseillers, ces cloportes.

Que vais-je dire au peuple ?" Michelle, en jupe beige,

Répondit : "Barack, ne tombez pas dans ce piège !

 

Un peuple furieux et trahi par son Dieu

Tournera son courroux vers ses chefs, vers tous ceux

Qu'il verra, vers son chien, son voisin et sa femme,

Faisant de tout chaos, désolation et flammes !

Cela sera bien pire ici, à Washington

Où vous verrez, assiégé, pour qui le glas sonne."

Croyez-en votre femme, taisez-vous mon ami,

Et de votre blockhaus restez bien à l'abri.

Et puis, c'est incertain : ce vieux bonhomme aigri,

En trente jours encore, peut bien changer d'avis."

 

"Comme tu es bonne, ma mie" s'écria Obama,

"De ces difficultés tout me remettre à plat !

Je suivrai ton conseil, tout est clair maintenant,

Comme si de rien n'était, je resterai céans !

Quelle chance j'ai donc, d'attendre dans les bras

D'une aussi bonne amie cet injuste trépas !"

 

"Pas vraiment" dit Michelle," car je pars tout-à-l'heure

Vivre ces trente nuits avec votre chauffeur."

 

La morale de ce conte est simple, ou double, ou triple,

Si vous m'avez suivi dans ce petit périple.

D'abord, craignez vos Dieux, car ils ne vous aiment pas :

Ils sont vos créateurs, et non Sœur Theresa.

Ensuite n'attendez pas que vos chefs, vos leaders,

De ces mauvaises nouvelles vous donnent la primeur.

Enfin si vous voyez dans les journaux Michelle

Pour un vulgaire chauffeur, vouloir se faire belle, 

Comprenez qu'il est temps d'enfin quitter le bagne,

De prendre sa musique, son bâton et son chien,

Sans un regret ni doute, de suivre le chemin, 

Pour retrouver enfin la mer et la montagne.

 

10:49 Publié dans Futur, Il n'y a plus d'espoir, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook |

04/01/2016

Le siècle du mensonge

Quand, vers 1274 avant notre ère, Ramsès II rentre de la bataille de Qadesh, il fait graver dans le marbre les louanges à cette grande victoire. Si l'on regarde de plus près, on se rend compte que l'armée égyptienne, partie un peu à l'aventure, est plutôt tombée dans un guet-apens tendu par les Hittites, et est plutôt rentrée la queue entre les jambes, sans aucun avantage militaire ou diplomatique, si ce n'est de ne pas avoir été exterminée. Pourtant, trois mille ans plus tard, ce qui reste de cet événement est : "Grande victoire de notre Pharaon !"

 

Plus récemment,  l'administration Bush propagea la fable des Armes de Destruction Massive. Ce canular devenu mensonge d'état a tous les aspects du mensonge dictatorial, y compris la lettre de cachet avec l'affaire Plame-Libby, et cela dans la nation la plus démocratique de l'histoire, à une époque où les médias sont (paraît-il) les plus libres de l'histoire. Sic transit gloria mundi.

 

Les potentats ont toujours menti, à leurs peuples et à l'Histoire ; c'est même une caractéristique, un privilège des dirigeants, puisqu'ils ont presque toujours contrôlé l'écrit. Hélas, notre siècle a généralisé l'émergence d'une multitude de potentats au petit pied, qui chacun veut rester dans l'Histoire, et doivent, chacun, mentir pour cela ; et là, ce n'est plus gravé dans le marbre, c'est gravé dans l'ADN.

 

Quand Lance Armstrong gagne successivement sept Tours de France, personne ne vient lui poser de questions ; mieux, il est encensé par des centaines de millions de "sportifs". Hélas, il a menti, comme il le reconnaîtra publiquement devant les caméras d'Oprah Winfrey. Lesdits "sportifs" lui en tiennent-ils rigueur ? Non, j'ai moi-même entendu des "sportifs" s'écrier : "D'accord, il était dopé à mort, mais quel athlète cet Armstrong !" Eh oui, nous aimons les leaders, alors nous aimons leur façon de nous mentir. NB : un "sportif" est un humain doté d'une télécommande et d'un pack de bière.

 

Initialement, les leaders avaient une vie courte : contraints de combattre chaque petit crétin de challenger, d'être en première ligne de sa tribu en cas d'attaque, leur durée de vie était courte, allez donc voir l'âge de la mort des rois de France, et des prétendants au trône - certains meurent dans leur berceau. Aujourd'hui, nous les gardons en vie jusqu'au gâtisme ; nous en avons pléthore. Tous ces leaders-qui-devraient-être-morts mentent, et mentent de façon professionnelle. Et nous aimons cela.

 

Hélas, trois fois hélas, le 21e siècle sera celui de toutes les difficultés, de toutes les menaces réalisées, de bush,ramsès,armstrongtoutes les dettes impayées. Ce sera aussi le siècle des plus grands mensonges, et en plus grand nombre ; ce n'est évidemment pas le moment, mais tel est l'homme, mammifère impénitent et s'ignorant lui-même. A quoi cela va-t-il nous mener ? Je suis sûr que vous pouvez le deviner vous-même, mais vous pouvez aussi lire "Michelle Obama et son chauffeur".

 

 

 

Quelques exemples.

 

Tennis : des dizaines de joueurs soupçonnés d’avoir truqué des matchs, Le Monde 18 jan 2016
Fraude scientifique, Wikipedia, études de 2005, 2012, 2013

 

 

 

 

 

12:22 Publié dans Il n'y a plus d'espoir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bush, ramsès, armstrong | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook |